Bonjour à tous,
Voici venu le temps des rizières, à Aso. La fièvre des préparatifs a attrapé les fermiers, qui, à court de main d’oeuvre, emploient toute la famille pour préparer les champs d’eau et les pousses de riz.
Cet article publié l’année dernière vous montrera encore un autre visage de ces préparatifs, et de la météo du moment.
Les rizières sont entourées de petites rigoles, qui transportent l’eau d’une rizière à l’autre et par moments il s’agit aussi d’un simple tuyau qui sert d’écoulement entres les rizières. Tous ces conduits demandent un entretien rigoureux pour mener à bien la saison du riz.
Autre préparatif important: Une technique biologique, à l’ancienne, qui consiste à déposer dans les champs de riz les “mauvaises” herbes qui poussent en bordure des rizières, pour créer un tout petit peu d’engrais. Mélangées à l’eau abreuvant la rizière, les herbes et leur graines, forment une soupe de nutriments pour la boue. Engrais naturel et presque gratuit…
Car c’est un dur labeur dans l’humidité ambiante. Mais si cela peut porter quelques fruits sur le long terme, le jeu en vaut la chandelle.
Enfin, les stars, qui se font attendre, ce sont les pousses de riz. Elles prennent le soleil et l’eau, et grandissent petit à petit, se préparant à leur inévitable plantation.
Voici les pousses, fin prêtes et en place pour leur rôle principal: une poussée, toujours plus haut!
Travailler autour des rizières offre bien sûr des spectacles fascinants, et le temps d’observer la nature dans son entièreté.
Voici encore quelques vues, du miroir de la caldera d’Aso, miroir visible pendant quelques temps, le temps de la préparation des rizières:
À bientôt dans la caldera d’Aso!
Nathalie insta
Le bord de la caldera d’Aso se reflète dans les rizières remplies d’eau.
Les rizières, plantées de petites pousses de riz.
Fenouil et camomille, pour un petit thé après l’effort.
